119-911 (Volume 3)

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11 septembre - une date ne fait pas l’évènement

2001-60x59_39-presse-1020dNotre ami Jean-Luc Adam Fournier vient de publier son troisième volume de 119-911. Pour celles et ceux qui ont pu le rencontrer au club les années précédentes, vous avez pu découvrir son travail sur cette date

"Sous le titre 119-911, au code facilement déchiffrable, l’exposition de Jean-Luc Amand Fournier à la galerie Aréna de l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles nous invite à un voyage aussi drôlatique dans la forme qu’inquiétant pour les présupposés idéologiques qu’il dénonce. Ce choix d’images déroule le film des es dernières décennies sous l’éclairage tout particulier « de quelques 11 Septembre »." Source : La Critique

Combien de personnes sont nées le même jour ? Combien sont mortes ce même jour ? Que faisiez-vous il y a un mois à la même heure ? Il y a six mois ? Quelles sont la marque et la couleur de la voiture de votre voisin de droite ? Quel est votre alibi dans l’affaire du 8 août 1994 ? À chacun sa réalité, à chacun sa perception du monde. Ne vivons-nous pas dans une fiction personnelle, autobiographique, peuplée de souvenirs auxquels nous croyons mais que nous avons pour la plus part inventés ... Troubles de la mémoire, fin de l’Histoire, fin des alibis.

Le vérité n’existe pas. Tout témoignage est faux. Qu’est-ce que les faits ? Combien de dates masquent les faits ? Lesquels ?

Vous n’avez pas d’alibi. Vous êtes faits.
Jean-Luc Amand Fournier

aaeaaqaaaaaaaamuaaaajguzzjy3mza0ltqxyjytngu0zc04nwu0lwi5zjy5ztvhzwvlma"Jean-Luc Amand Fournier qui a été enseignant à Arles de 1998 à 2011, se consacre désormais à plein temps à son œuvre personnelle qui se matérialise dans sa dernière occurrence comme un ensemble de photos et légendes. Elles activent à égalité notre curiosité de l’Histoire du siècle et la décennie qui vient de s’écouler.

Censé soigner nos « troubles de mémoire » pour contrecarrer « la fin de l’Histoire » comme « la Fin des alibis » cet ensemble déroute d’abord nos certitudes. Difficile de départager les images relevant de la création directe de l’auteur de celles de ses choix dans l’iconographie politique récente. Tout aussi ardu pour le spectateur de départager dans les textes les faits de l’histoire collective ou individuelle et les fictions qui les mettent en perspective ou plutôt en crise.

Pour nous y repérer on peut isoler les aventures relevant de destins intimes, celles de cet écrivain et de son manuscrit qui malgré l’attrait d’une couverture n’est pas publié, ou celle de l’artiste égaré dans le désordre de son atelier et qui y cherche son organisateur, tous deux avatars de JLAF ? (son surnom) mais pour quel jeu de rôles ? Question qu’il reformule lui-même dans son texte introductif en la resituant dans une autre chronologie « Combien de dates masquent les faits ? » " Source : La Critique

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